Phalaris avis

Bien bien bien.
J’ai écouté l’album hier soir, je l’ai téléchargé sur iTunes pour soutenir le groupe mais vous pouvez l’écouter gratuitement sur leur chaîne Youtube.
https://www.youtube.com/user/direngreyweb/playlists

Il m’a laissé une impression très particulière à la première écoute mais je vais le réécouter maintenant et écrire mon avis en même temps. C’est parti.

Schadenfreude: Elle commence calmement mais devient vite violente. J’aime particulièrement le refrain. C’est une chanson qui s’étale sur près de 10mn, il y a beaucoup de parties différentes, comme si plusieurs chansons différentes avaient été collées ensemble. Il y a des passages que j’aime beaucoup et d’autres avec lesquels j’ai un peu de mal. J’ai un peu l’impression qu’on passe du coq à l’âne toutes les deux minutes donc j’ai du mal à comprendre la mélodie. Il va me falloir plusieurs écoutes. Elle n’est pas toute propre et nette comme The World of Mercy par exemple. C’est la sensation que j’ai eu à la première écoute mais là à la deuxième écoute ça va un peu mieux. La partie chant est folle, ces « oh oh oh » sont réellement de Kyo ou est-ce que c’est de la distorsion faite pendant le mixage? Elle est longue mais elle garde toute mon attention du début à la fin, et comme The World of Mercy, je ne vois pas les 10 minutes passer. D’ailleurs la fin est toute aussi surprenante que le reste. Quand on s’attend à quelque chose d’épique, surtout pour une chanson de cette longueur, elle se termine finalement en toute simplicité.

Oboro: Ce n’est pas la version single, ils l’ont rejouée pour l’album donc elle est légèrement différente. J’en avait déjà parlé à la sortie du single, aucune autre chanson ne m’a touchée à ce point. J’ai d’ailleurs beaucoup de mal à l’écouter et l’évite souvent parce que je suis du genre à ne pas assumer mes émotions hahaha.

The Perfume of Sins: Ok, on repose la corde et on se jette contre un mur! Le clip vient de sortir, de la violence à l’état pur. Le concept Phalaris à 100%, cette chanson représente certainement l’âme de l’album. La voix de Kyo sur certains passages est très différente de ce à quoi il nous a habitué. J’ai même quelques fois l’impression que ce n’est pas lui qui chante, c’est très perturbant. Des passages violents, d’autres lents et malsains mais pas un once de douceur, un revirement total par rapport à Oboro.

13: Alors celle-ci m’a particulièrement marquée! Le style est différent, la mélodie est simple et puissante dans le style de Ranunculus. Les émotions dans la voix et dans les instruments, on les sent déborder, Kyo nous présente à nouveau des tons différents de ce qu’il fait d’habitude, c’est très entraînant, très frais, le temps passe beaucoup trop vite quand on l’écoute. Elle dure 3,40mn mais ce n’est clairement pas assez, d’autant plus qu’elle se coupe brutalement, accentuant la frustration.

Utsutsu, Bouga wo Kurau: L’intro me donne l’impression que mon cerveau va exploser quand j’écoute avec les écouteurs mais j’aime bien XD Beaucoup d’aigües ici, Kyo nous invente encore une nouvelle voix et nous offre des montées dans les aigües spectaculaires qu’il me tarde d’écouter en live. De nouveau, la chanson se fini brutalement. Il va me falloir plusieurs écoutes pour pouvoir suivre la mélodie mais c’est une chanson entrainante, légère, tout le contraire de 13.

Ochita Koto no Aru Sora: Comme Oboro, ils l’ont rejouée pour l’album en la modifiant. Elle me parait un peu plus rapide. Il y a eu un gros travail dans le mixage par rapport à la version single que je n’aime pas du tout hahaha. Surtout à la fin, ce passage qui suspend la mélodie avant d’exploser, mon dieu ils ont tout gâché… Ce n’est plus du tout explosif, le son est complètement étouffé, ça n’a plus le même effet. Cette déception que j’ai ressenti à la première écoute…

Mouai ni shosu: Celle-ci j’avais vraiment hâte de l’écouter d’après les previews! Elle est complètement folle, Kyo est déchaîné, il ne s’est mit aucune barrière et fait tout ce qui lui passe par la tête. Il nous offre une palette exclusives de tons. Elle sera épique en live!

Hibiki: On arrête les conneries et on retourne à l’essence de Dir en grey, sombre, lourd, douloureux. Mais qu’est-ce qu’ils ont dans cet album à finir les chansons d’un coup brutal comme ça! C’est tellement frustrant!

Eddie: De la violence! De la violence! De la violence! Headbaaaang!!

Otogi: Une voix claire, naturelle, une guitare lourde qui se mêle parfaitement au chant. Il y a des airs de chants celtiques ou quelque chose comme ça, c’est tellement doux, elle m’a immédiatement charmée.

Kamuy: On fini là avec une performance digne de cet album dans le calme et la beauté, dans la noirceur de la contrebasse, dans la douceur de la voix de Kyo. Qui se termine ENCORE brutalement!

En bref: C’est un album tellement profond. Tout vient du cœur, la voix, les instruments, tout s’exprime d’une façon tellement unique, ils ont créé un monde unique avec un mélange de familiarité et d’inconnu. J’ai tantôt l’impression de reconnaître le Dir en grey que j’ai toujours connu et tantôt l’impression d’écouter un nouveau groupe dont je ne connais rien. Chaque chanson me transporte, m’emmène dans son propre monde bizarre, tordu, mystérieux. La voix même de Kyo me parait si nouvelle, comme si c’était une personne différente. C’est un album plein de curiosités que j’ai hâte d’écouter encore et encore pour en découvrir les moindres recoins.

Exposition Dir en grey